Président, fondateur Shinkyokaï – 5e Dan Karaté-Do, Renshi
Jean-Baptiste Chikhi-Budjeia pratique le Karaté-Dō depuis 25 ans. Si sa spécialité est le Shotokan-Ryu, il a pu étudier, à l’occasion de stages notamment avec des maîtres japonais, quelques fondamentaux des styles Wado, Shito et même Goju.
Il s’intéresse également aux Kobudō. Sa recherche l’a conduit à découvrir le Nihon-Jujutsu, l’Aïkidō, le Ninjutsu, le Tang Soo Do, le Taekwondo ou encore le Taï-Chi-Chuan et le I-Chuan, dans le but d’enrichir sa pratique, son Karaté-Dō, et ainsi d’ouvrir ses perspectives. Sa démarche est celle d’un passionné désireux de transmettre et de partager. Cela l’a conduit à créer le Ryu ou style Shinkyokaï, porté par l’Académie du même nom, ouverte à plusieurs arts martiaux, essentiellement japonais. Ce Ryu est né de l’École de Karaté-Do aixoise, Shin Kyo Budo, membre de l’Aix Université Club.
Il suit l’enseignement de Bertrand WEISS Kyoshi, 7e Dan IMAF Japon. Jean-Baptiste Chikhi-Budjeia est également 3e Dan Yiseishindo et 1er Degré SDK Krav Maga.
Il est titulaire du Diplôme d’État de la Jeunesse, de l’Éducation Populaire et du Sport (DEJEPS) « Karaté et Disciplines associées ». Éducateur sportif, il est également titulaire du BPJEPS « Activités physiques pour Tous ».
Jean-Baptiste Chikhi-Budjeia a eu l’honneur de présenter en 2017 son 4e Dan Kokusaï Budoin IMAF (Japon) devant Maître HIGUCHI Ikuo, 9e Dan Kokusaï Budoin IMAF, Hanshi, l’un des disciples de Maître GIMA Makoto, LE premier 1er Dan de Karaté de l’Histoire, assistant de Maître FUNAKOSHI Gichin lui-même.
C’est également devant de grands experts de Karaté-Do qu’il a présenté, en 2023, le 5e Dan : Bertrand Weiss pour le grade IMAF Japon, Dominique Valera, 10e Dan, pour le grade FFK, puis, en 2024, Sun Woo Delneufcourt, 7e Dan, et Robert Dejardin, 6e Dan, tous deux Kyoshi, pour le Grade Daï Nippon Butoku Kaï (DNBK).
En 2024, la DNBK lui décerne le titre de Renshi en Karaté-Do, soit « expert ».
Historien moderniste (il rédige actuellement une thèse de Doctorat sur la Révolution française à Aix), il a publié son premier livre pour les Editions Landogne, La Plume et le Sabre, deux armes indissociables pour avancer sur la Voie du Guerrier, Collection Savoir (Cf. onglet « Actualités »). Son deuxième ouvrage, Shogun, introduction à une politique de la guerre dans le Japon des samuraï, est paru au Lys bleu Editions en septembre 2021.
Responsable technique Karaté-Do
3e Dan Karaté-Do
Antoine Perochon est professionnel de santé, kinésithérapeute et ostéopathe, spécialisé dans la thérapie sportive. Il a travaillé auprès de plusieurs équipes nationales, notamment de Judō et de Taekwondo, au sein du pôle médical de l’Institut National du Sport, de l’Expertise et de la Performance (INSEP) Paris. Antoine a commencé l’étude du Karaté-Dō dans un Dōjō de la Japan Karate Association (JKA), sous la direction de Senseï Le Rolland. En arrivant à Aix, Antoine intègre l’École Shin Kyo Budo, dirigé par Jean-Baptiste Chikhi-Budjeia. Quand ce dernier fonde le Ryu Shinkyokaï, il sollicite Antoine pour l’élaboration d’une Académie d’une même nom, pensée comme une Université des arts martiaux. Dans cette organisation, Antoine Perochon est nommé responsable technique Karaté-Do.
Il est également titulaire du 2e Dan IMAF Japon, du diplôme d’instructeur fédéral (DIF) FFK et d’une carte professionnelle d’éducateur sportif.
C’est en 2009 que j’ai ouvert la porte du dojo d’aikido pour la première fois.
Je suis très vite devenue passionnée de cet art martial esthétique, efficace et très complet, qui m’apporte ses bienfaits : confiance en soi, bien-être, souplesse, fluidité, respect…
Dès le début de ma pratique, j'ai compris que l’entraînement assidu et sérieux était nécessaire pour progresser, ce qui m’a poussé à suivre de nombreux stages. D’abord au sein de ma fédération, FFAB, pendant de nombreuses années, j'ai eu la chance de pouvoir suivre les enseignements des élèves de Maître Tamura, puis, toujours en quête de nouveaux apprentissages, j’ai participé à de nombreux stages d’experts internationaux de notre discipline (M. Kuribayashi, M. Yamada, M. Irie, M. Miyamoto, M. Tissier ainsi que le futur Doshu M. Waka Sensei…).
J’ai obtenu ma ceinture noire en 2012, en parallèle, j’étais en formation pour le Brevet Fédéral que j’ai décroché l’année suivante en 2013. J’enseignais dans la section enfant de mon club, il était donc logique de me former à l’enseignement.
Après l’obtention du Brevet Féderal, j’ai continué dans la même énergie, beaucoup d’heures d’entraînement, de stages et j’ai continué à évoluer dans les grades jusqu’à obtenir le grade de Yondan (4e dan) en 2022.
J’ai intégré le Comité directeur du CID Provence Aikido en 2017 et joue un rôle actif pour notre discipline.
Au fil du temps, je ne cesse de découvrir de nouveaux points à travailler, à peaufiner.
J’ai toujours axé mon travail sur le rôle d'Aïte (celui qui attaque) ; j’aime sentir le mouvement, cela m’aide pour la compréhension des techniques. Je porte également un grand intérêt pour le travail des armes, notamment le bokken (sabre).
Grâce à l'aikido, j’ai découvert de nombreuses facettes de moi-même, à l’image même de la discipline. Ce sont tout plein de détails qui forment la pratique. J’ai souvent entendu que l’aikido n’est pas qu’une pratique en dojo. Et en effet, la progression et la compréhension au fil des années m’ont fait entrevoir au-delà du voile.
L’enseignement est une partie importante dans mon parcours et je pense que c’est aussi grâce aux élèves que je continue de progresser. Corriger les autres, c'est réussir à voir les erreurs, ce qui renvoie à soi-même et à ses propres erreurs, c’est donc un échange dans un but commun.
Dans l’enseignement, je privilégie le côté académique de la discipline qui permet de structurer la pratique, ainsi que le dynamisme pour développer l’harmonie dans le mouvement. J’aime à reprendre cette phrase du fondateur de l'aïkido : « pratiquez dans la joie ! ».
C’est grâce à l'aikido que j’ai évolué, et suis très fière de faire partie de la famille des aikidoka, car il serait injuste de ne pas rappeler que sans les autres, nous ne sommes rien, c’est surtout pour les autres que je souhaite progresser afin que nous puissions tous nous élever grâce à cet art martial qui nous unit.