Taïkibudo
Art et Tradition

Énergie – Relation – Harmonie

Fidèle à l’esprit traditionnel et authentique des maîtres qui en ont transmis les éléments principaux, le Taïkibudo constitue un Ryū, une école de Jujutsu au sens large du terme. Il se définit comme une voie martiale utilisant l’énergie issue de l’union du corps et de l’esprit à des fins pacifiques.

Introduction

On me demande souvent en quoi consiste le Taïkibudo, difficile de répondre, mais non, ce n’est pas une illumination au cours d’une méditation un soir de pleine lune, mais le résultat d’une vie consacrée à l’étude de différents arts martiaux, avoir beaucoup travaillé, analysé, décortiqué, avec souvent les plus hauts gradés de chaque discipline et les avoir soit représenté ou participé à leur stage le plus souvent possible parfois en cours privé, en essayant de prendre le meilleur. Quinze années minimum dans chaque organisation en tant que responsable de discipline (IMAF Kokusai, Yo-seikan Budo, École Française de Budo), sans oublier l’école Cocâtre et le Hakko ryu. Mon cursus n’est pas là pour me glousser de prestige, mais simplement pour faire savoir que le Taïkibudo ne part pas de rien. Dans notre programme technique, il y a toujours un moment où l’on rend hommage à ces hauts gradés (professeurs, experts, maîtres) que ce soit dans l’exécution d’un kata, l’interprétation d’une technique, mais aussi par des messages sur l’utilité dans la vie en général de pratiquer les arts martiaux (être fort pour être utile).

L'orientation de cette école ne porte pas uniquement sur l’efficacité technique et physique en combat, mais aussi et surtout sur l'aspect relationnel entre les pratiquants (entraide et prospérité) ainsi que sur son évolution personnelle (respiration, attention, décontraction).

Dans notre école le "TAÏKIBUDO", l'affrontement n'est qu'apparence puisque "les partenaires" évoluent en toute complicité ; ils travaillent ensemble et non l'un contre l'autre. On insiste dans notre pédagogie sur la notion de touche et non de frappe. Même si le fondateur a obtenu de hauts grades dans ces différentes disciplines, il est rappelé que le TKB n’est pas un peu de kenpo, jujutsu et kobudo, mais reflète une spécificité à part entière et des principes corporels propres aux enchainements proposés. Par exemple, si l’on conçoit que l’on enchaine des techniques de poings vu qu’un seul ne suffit pas, on doit également concevoir d’enchainer plusieurs tentatives de projections, clefs et autres déséquilibres. Ceci est transmis dans certains katas et dans les cours à travers des enchainements techniques imposés ou libres. Bien-sûr l’évolution de l’école autant technique que par l’état d’esprit qu’il transmet n’a pu se faire sans l’aide de passionnés qui ont suivi le senseï à l’image de Jocelyn Butter, Pierre-Yves Campagnac, Armel Fourreau, Farid Merouk et bien d’autres encore présents aujourd’hui.

Note de Denis Gauchard :
Il est parti de rien et il est arrivé à ...
pas grand-chose ; mais entre les deux, il y a eu ce moment où il y a cru.
Et ce moment-là, malgré toutes les épreuves passées, il se doit de le faire partager. L’enseignement des arts martiaux commence souvent par la gratitude et finissent très souvent par l’ingratitude, ce n’est pas de moi, mais de Claude Falourd Sensei et je pense qu’il avait raison. Mais après toutes ces années, j’ai toujours autant de plaisir à pratiquer et partager ma conception des arts martiaux à travers le Taïkibudo, et quand je rencontre un élève qui pratique encore ou non et qui me fait comprendre que son expérience à nos côtés a participé à la réussite de sa vie, cela vaut tous les diplômes et les médailles du monde.

Pour en savoir plus, il est intéressant de parcourir le Taikiblog :

Également mon ouvrage « une vie une rencontre » avec tout l’historique depuis mes débuts, ainsi que tous les senseïs qui m’ont fait évoluer et m’ont laissé quelques dédicaces éloquentes. Aussi mon ouvrage Iaido Taikikan « la tradition n’a pas de frontière » avec l’aide précieuse de Pierre-Yves Campagnac.

Je pourrais continuer à écrire sur le sujet pendant des heures, mais il faut bien en garder un peu pour avoir le plaisir de discuter et refaire le monde autour d’une table et se désaltérer avec des amis et passionnés, car c’est quand même cela qui compte aussi l’amitié et le partage entre pratiquants de tous horizons martiaux, sans avoir à prouver quoi que ce soit.

Denis GAUCHARD Président-Fondateur CAMA-TAIKIBUDO Shichidan & Kyoshi IMAF Kokusai Hachidan & Hanshi I.B.A Europe

Origines et principes

Le Taïkibudo naît d’une volonté de préserver et développer l’enseignement de l’école Taikikan, sous l’impulsion de Denis Gauchard, fondateur et président du C.A.M.A (Cercle d’Arts Martiaux Association). Créée en 1999, l’association fédère les clubs partageant un programme technique, pédagogique et éthique commun.

logo CAMA

Le Taïkibudo propose la pratique du Kempō (poings/pieds), du Jujutsu (self-défense) et du Kobudō (armes). Plus qu’une recherche d’efficacité martiale, cette école met l’accent sur l’entraide, la prospérité mutuelle et le développement personnel (respiration, attention, décontraction).

Une voie martiale pacifique

Dans notre école, l’affrontement n’est qu’apparence : les partenaires évoluent en complicité, travaillant ensemble et non l’un contre l’autre. On privilégie la notion de touche plutôt que celle de frappe, et les compétitions laissent place à des rencontres techniques en binômes.

L’essence du Budo réside dans la communication, nourrie par la compréhension du Ki (énergie vitale), permettant une harmonisation avec l’autre, le temps présent et l’environnement. Le Taïkibudo est une école d’élévation personnelle, non d’anéantissement de l’autre.

illustration taikibudo

Les trois formes de rencontre

  • Rencontre « efficacité technique » : priorité à la santé, à la qualité du geste et au respect du partenaire (touche et non frappe, projections avec déséquilibre, immobilisations contrôlées).
  • Rencontre libre entraide : l’attaquant pose des « questions » techniques et le défenseur cherche des « réponses » logiques, dans un esprit d’entraide, mais sans complaisance.
  • Randori pré-arrangé : enchaînement préparé avec un partenaire, alliant créativité, réalisme et respect du style de l’école.

Le fondateur

Denis Gauchard, Shichidan & Kyoshi IMAF Kokusai, Hachidan & Hanshi IBA Europe, est le président-fondateur du Taïkibudo. Son parcours est riche de plusieurs décennies d’étude auprès des plus hauts gradés de différentes écoles (Yoseikan Budō, Hakko-ryū, École Française de Budō, etc.).

Le Taïkibudo n’est pas une juxtaposition de disciplines (kenpō, jujutsu, kobudō), mais un art à part entière, avec ses propres principes corporels et enchaînements techniques.

logo de l'école